finir et commencer

Quand je débute un tricot je suis toujours pressée de l'avancer et puis au fur et à mesure je ralentis le rythme jusqu'à traînasser et à la fin je suis soulagée d'en terminer . Donc ici j'ai terminé le pull pour Jade   bon pas de photo porté parce qu'il est tros grand des manches et du corps , il devrait lui aller l'année prochaine , c'ets pas perdu mais un peu frustrant , la prochaine fois je ferais plus attention à la taille , en fait je m'étais rendue compte que  c'était trop grand mais j'ai eut la flemme de recommencer ...

Et puis j'étais pressée de commencer le châle vue d'ensemble :  et en détails  

     que dire , mon fil est bien plus épais que celui sur le modèle donc le rendu n'est pas le même mais je trouve les couleurs jolies et bien mises en valeur , bon il gagnera a être repassé mais je suis contente cela s'annonce bien , je ne pense pas suivre le modèle qui préconise 30 hexagones car avec la taille de mon fil cela reviendrait à tricoter un plaid et je rappelle que je suis partie sur une écharpe , après je ne sais pas encore si je vais tricoter tout en long ou si je vais élargir . Au niveau du tricotage c'est super facile cela se tricote en rond avec un système de jeté et de diminution par contre aiguilles circulaires indispensables , pour les derniers rangs les plus courts il me faudrait un câble plus petit car je galère car à la fin il y a peu de maille et avec le câble trop long cela tire . Sinon niveau modèle et bien c'est lumineux comme explication aucune galère de ce côté là et c'est assez rare pour être signalé et au niveau construction pas de couture à faire vu que chaque hexagone se construit en récupérant des mailles sur le précédant . Voilà pour l'avis de consommateur .

Sinon rien d'autre en tricot pour l'instant mais le pull commencé de marine me fait de l'oeil et d'autres envies de châles avec mes fils se profilent , dans les tons de bleu .

Côté basse cour une nouvelle arrivée donnée par un ami contre du bois  c'est cette petite chose au premier plan , pour ceux qui ne savent pas c'est une poule naine pourquoi faire ? pas pour ses oeufs car ils seront certainement pas énormes mais parce que ce sont de vrais couveuses sur pattes , elles ont l'instinct de couver perdu pour la plupart par les autres poules .Cette poule est par ailleurs très sympa et se laisse caresser assez facilement pour le plus grand plaisir des filles .

C'est tout pour cette fois , à la semaine prochaine , prenez soin de vous et une fois n'est pas coutume je vous donne à méditer un texte qui colle bien à la Gréce actuelle ou bentôt à l'Espagne à nouveau, à l'Italie et après les prochaines élections à la France

BON APPÉTIT, MESSIEURS !

	[Ruy Blas, premier ministre du roi d’Espagne, surprend les conseillers du roi en train de se partager les richesses du royaume.] RUY BLAS,survenant. Bon appétit, messieurs ! Tous se retournent. Silence de surprise et d'inquiétude. Ruy Blas se couvre, croise les bras, et poursuit en les regardant en face.                     Ô ministres intègres ! Conseillers vertueux ! Voilà votre façon De servir, serviteurs qui pillez la maison ! Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez l'heure, L'heure sombre où l'Espagne agonisante pleure ! Donc vous n'avez ici pas d'autres intérêts Que remplir votre poche et vous enfuir après ! Soyez flétris, devant votre pays qui tombe, Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe ! – Mais voyez, regardez, ayez quelque pudeur. L'Espagne et sa vertu, l'Espagne et sa grandeur, Tout s'en va. – [.....] Mais voyez. – du ponant jusques à l'orient, L'Europe, qui vous hait, vous regarde en riant. Comme si votre roi n'était plus qu'un fantôme, [....] . Quel remède à cela ? – l'État est indigent, L'état est épuisé de troupes et d'argent ; Nous avons sur la mer, où Dieu met ses colères, Perdu trois cents vaisseaux, sans compter les galères. Et vous osez ! ... – messieurs, en vingt ans, songez-y, Le peuple, – j'en ai fait le compte, et c'est ainsi ! – Portant sa charge énorme et sous laquelle il ploie, Pour vous, pour vos plaisirs, pour vos filles de joie, Le peuple misérable, et qu'on pressure encor, A sué quatre cent trente millions d'or ! Et ce n'est pas assez ! Et vous voulez, mes maîtres ! ... – Ah ! J'ai honte pour vous ! – au dedans, routiers, reîtres,1 Vont battant le pays et brûlant la moisson. L'escopette est braquée au coin de tout buisson. [......]! Notre église en ruine est pleine de couleuvres ; L'herbe y croît. Quant aux grands, des aïeux, mais pas d'oeuvres. Tout se fait par intrigue et rien par loyauté. L'alguazil ²  dur au pauvre, au riche s'attendrit. La nuit on assassine, et chacun crie: à l'aide ! – Hier on m'a volé, moi, près du pont de Tolède ! – La moitié de Madrid pille l'autre moitié. Tous les juges vendus –[......] Voilà ! – l'Europe, hélas ! Écrase du talon Ce pays qui fut pourpre et n'est plus que haillon. L'état s'est ruiné dans ce siècle funeste, Et vous vous disputez à qui prendra le reste ! Ce grand peuple espagnol aux membres énervés, Qui s'est couché dans l'ombre et sur qui vous vivez, Expire dans cet antre où son sort se termine, Triste comme un lion mangé par la vermine ! Acte III, sc. 2

1. Les routiers et les reîtres sont des soldats
mercenaires. - 2. L’alguazil est un agent de police ou de justice espagnol

Comments

[florence]

j'aime bien ton début de chale rouge, les couleurs sont bien jolies et ca l'air tout mousseux, miam!
ce texte, c'est pile poil ce qui se passe un peu partout... pauvres de nous...

[meme]

pour la longueur du texte le pull meme trop grand le chale le poeme bisous

[rachel]

et bin tout un joli pull didonc....et cette dentelle est bien prometteuse mais quel travail...comme ta poule la couveuse didonc...trop mimi! ;o)